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CB 750 Four : Les machines de compétition





La CR issue directement de la CB, grâce à un kit vendu à l'époque, on pouvait transformer sa CB en CR :

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La Daytona fut baptisée ainsi grâce à sa victoire sur ce circuit de même nom :

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La Bimota, cadre Italien, moteur de Four :

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Une invention des Chasseurs de temps : le Honda Hawk propulsé par deux moteurs de CB 750.

Honda Hawk photo 1, cliquez pour afficher plus grand Depuis que l'homme a découvert qu'il pouvait se déplacer sur ses pattes de derrière, il s'en est toujours trouvé un pour vouloir courir plus vite que les autres. L'invention du moteur à explosion aidant, quoi de plus naturel pour lui que d'enfourcher une motocyclette pour accélérer le procéssus qui mène au titre, à l'utilité toujours discutable, d'homme le plus rapide sur terre ? De nombreux chasseurs de temps se sont lancés dans cette traque au kilomètre/heure, certains y ont perdu leurs illusions, d'autres moins chanceux, la vie. Mais tous on tenté l'aventure avec cette même détermination, pouvant devenir, pour certains, une véritable obsession.

C'est ainsi que Honda, fort du succès commercial rencontré par la CB 750, charge en 1970 sa filiale American Honda de construire un engin capable de décrocher le record de vitesse (alors de 427,200 Km/h). Ainsi naît le Honda Hawk. Propulsé par deux moteurs de Honda CB 750, muni d'un système d'injection et de compresseurs, le Hawk annonce 300 chevaux. Dès les premiers essais, le Hawk démontre un potentiel largement au-dessus de la moyenne nécessaire pour s'emparer du titre. Pour q'un record soit validé, l'engin doit effectuer deux passages, un dans chaque sens. En octobre 1971, Bonnevile est le théâtre d'un premier passage chronométré à 457 Km/h ! Le temps que les mécaniciens vérifient quelques points de détail et l'oiseau s'élance pour le retour. Allongé à l'avant du projectile, Jhon McKibben, commence à avoir chaud dans sa combinaison blanche ignifugée, tandis que dans son dos les huits cylindres tournent à l'unisson, bien refroidis par de la glace. A mi-parcours, le Hawk vient de passer les 300 Km/h. Le record approche à vitesse grand V. Soudain, sans raison apparente, le bolide de métal fait un bruque écart de trajectoire. Le pilote tente aussitôt de le rattraper en poussant de toute ses forces sur le guidon. Malgès sa réaction quasi instantannée, il est déjà trop tard. La lutte, aussi brève qu'inégale, tourne à l'avantage de la machine qui échappe au contrôle de Jhon. Elle se met à zigzaguer au milieu du lac salé, puis part dans une série impressionnante de tonneaux. Si le pilote s'en tire avec seulement quelques contusions assorties d'une grosse frayeur, "l'oiseau" coloré a les ailes complètement froissées. Une importante révision s'impose. A la fin de l'été 1972, les igénieurs de American Honda Motors lui ont refait une santé et toute l'équipe est de retour à Bonneville. Malgrès l'accident, l'aérodynamique du Hawk n'a pas subi de transformation notable. Lors de cette seconde tentative, juste après avoir franchi sans problème le cap des 400 Km/h, l'engin échappe encore au contrôle de son pilote et part dans une nouvelle série de tonneaux. Cette fois encore, McKibben s'en sort intact. Mais ayant épuisé son budget, l'équipe doit finalement se décider à jeter l'éponge, au grand soulagement de John, casse-cou peut-être, mais pas suicidaire...